Vous, Moi et l'Univers ... L'ARTICLE !!
EUREKA !! J'ai enfin trouvé L'ARTICLE !! Celui qui va vous faire comprendre, à ceux qui n'ont pas encore pris conscience, CE QUI NE TOURNE PAS ROND !! Ou pour relativiser, car chacun a sa propre vérité et je la respecte, tout du moins, peut être avoir une résonance avec une certaine partie de vous mêmes et vous proposer d'ouvrir un oeil différent ... Chacun a en lui tout ce qu'il lui faut, tout est déjà là, il suffit de s'ouvrir, car nous sommes tous constitués de la même façon et tous reliés, la seule barrière réelle est la peur !
Il n'y a aucune logique à ce que nous vivons actuellement dans le monde ou dans nos vies, c'est un manque total d'harmonie, il n'est pas logique que des milliers de gens s'affrontent ou que tout autant des enfants meurent chaque jour de faim dans un monde où il existe suffisamment de richesse pour tous ....
J'ai en réserve de longues conférences qui expliquent le fonctionnement de l'univers, en tenant compte du "vide", ce monde invisible auquel nous n'accédons pas, faute de le voir ou plutôt le sentir et inter-agir avec, y puiser la connaissance et les informations, la notion de champ ... Je vous les partagerai, car après avoir lu cet article, vous allez vraiment vous intéresser à ce qui se passe en vous et donc dans la totalité de l'univers ...
La particularité de ce qui suit, tient au fait qu'elle lie les dernières découvertes scientifiques sur l'univers ou même votre corps à votre fonctionnement interieur, par un niveau ou un autre, vous allez accéder je l'espère à une grande prise de conscience ou un début de compréhension de ce que vous vivez vraiment .... En fait, vous le savez déjà, je le sais, car quand j'ai commencé ma connexion, c'était plutôt une reconnaissance, les informations que je recevais m'étonnaient mais pas tant que cela, c'était un peu comme une évidence et du déjà vu, une partie de moi savait déjà, il suffisait de lever le voile de l'ignorance.
J'espère qu'il vous donnera la soif d'en découvrir plus et de voir autrement .... et pour ceux qui ont déjà ouvert leur coeur et leur esprit ou entamé le chemin de connexion, de vous dire comme moi : EUREKA !! Le TOUT est là !
Par contre, il me semble que le rôle du coeur est occulté, car c'est lui qui donne les "consignes" ou impulsions au cerveau et qui génère, à l'instar du coeur de la terre ou le noyau de nos cellules pour reprendre une partie de l'échelle holographique de l'univers, le champ électromagnétique le plus puissant, souvent représenté sous forme de thore autour du corps humain ou de la terre (notre fameux bouclier protecteur, des maladies pour le corps ou des rayons ou météores pour la terre ... comparaison holographique exige ).
Pour remédier à ce petit manquement dans le tout, je vous poste à l'issue de l'article une mini- vidéo de Gregg Braden (la conférence globale, ainsi qu'un support pdf vous sera partagée dans un prochain article si le sujet de la puissance du coeur vous intéresse, merci de me le faire savoir dans vos commentaires l)
Bonne lecture,
l'ANIMAtrice de revelessencedesoi
Elisabeth,
Je suis l’environnement;
La communication quantique;
L’évolution de la conscience;
La dualité en nous, ego-univers;
Car ce n’est pas la mort ou la douleur qui est une chose terrible,
Mais la peur de la douleur ou de la mort.
Épictète
Nous voyons notre peau comme un objet solide et matériel et nous faisons donc une délimitation claire entre NOUS et L’UNIVERS. Cela est en partie erroné, car notre peau, notre corps, nos cellules et nos atomes interagissent aussi avec l’univers.
JE SUIS L’ENVIRONNEMENT
Tout, y compris la matière, est constitué de paquets d’énergie qui vibrent. Ces vibrations sont de l’information codée, organisée en systèmes. Nous sommes aussi formés de ces atomes et donc principalement d’immatériel. Les 7 billions de billions de billions d’atomes de notre corps forment ensemble des molécules telles que l’eau, les protéines ou l’ADN. Ces molécules forment ensemble des organelles qui se regroupent pour former notre plus petit élément vivant, soit une cellule. Nous avons 50 trillions de cellules dans notre corps. Ces cellules forment ensemble des tissus qui se distinguent en systèmes que l’on nomme « organes », par exemple le foie et les os. Les organes forment des systèmes (digestif, musculo-squelettique, etc.). Et ces systèmes s’organisent ensemble pour former l’être humain. Les êtres humains s’organisent de manière conjointe pour former des populations. Ces populations, ensemble, forment des systèmes (écosystèmes, pays, etc.). Ces systèmes sont des constituants de la planète. À plusieurs, les planètes forment des systèmes, comme notre système solaire. Les différents systèmes forment des galaxies. L’organisation de la vie serait donc semblable à des poupées russes. On l’appelle « l’organisation holographique » et elle tend toujours, naturellement, vers une plus grande complexité. Chaque fois qu’on change de niveau, on remarque une meilleure organisation, formée d’un merveilleux travail symbiotique de toutes les petites composantes qui agissent ensemble, au milliardième de seconde près.
J’aime bien cette chanson de Zachary Richard, L’arbre est dans ses feuilles, pour illustrer l’organisation holographique :
L’amour est dans le cœur
Le cœur est dans l’oiseau
L’oiseau est dans l’œuf
L’œuf est dans le nid
Le nid est dans le trou
Le trou est dans le nœud
Le nœud est dans la branche
La branche est dans l’arbre
L’arbre est dans ses feuilles, marilon marilé
L’arbre est dans ses feuilles, marilon don dé.
Organisation holographique
Univers
Galaxie
Système solaire
Planète
Écosystème
Population
Organisme / Être vivant
Système biologique
Organe
Tissu
Cellule
Molécule
Atome
Photon
La vie est organisée en poupées russes. Le plus petit élément connu étant le photon de lumière, une manifestation immatérielle. Les photons de lumière se développent à s’organiser jusqu’à former l’univers.
La vie va donc du plus petit constituant que nous connaissons, le photon, jusqu’au plus grand, l’univers. Comme pour les poupées russes, chacun de ces constituants représente l’ENVIRONNEMENT de ce qui est situé plus bas que lui sur l’échelle. L’environnement des êtres humains est donc le système social, la ville, le pays, la planète, le système solaire et la galaxie. Tout ce qui est situé plus bas sur l’échelle est un CONSTITUANT. Les constituants de l’être humain sont donc les organes, les cellules, les organelles, les atomes, les champs énergétiques. L’environnement est aussi appelé « macrocosme » et le constituant « microcosme ». Sommes-nous situés en plein milieu de cette échelle ? Bien sûr que non. Ce genre d’affirmation est similaire aux raisonnements erronés du passé, quand on mettait l’être humain au centre de tout. De la même manière que le soleil ne tourne pas autour de la terre, nous ne sommes pas situes au centre de cette échelle, ni à sa fin. De la même manière que la terre représente notre environnement, la terre elle-même est un constituant du système solaire. De la même manière qu’un organe est un de nos constituants, il représente l’environnement des atomes. Et ainsi de suite.
Quand nous cessons de nous situer au centre de l’univers, nous réalisons que nous sommes aussi l’environnement de nos cellules. La notion de centre n’existe pas dans un système qui dépend de l’articulation de chacune de ses composantes. Chaque maillon de la chaine compte. Nous SOMMES le tout, car nous vivons dans un monde holographique. Tout comme les poupées russes, chaque pièce de l’univers n’est qu’une illusion. Tout est inter relié et fait partie d’un tout. Il n’y a pas de composante plus puissante que l’autre, car l’harmonie et l’évolution sont les seuls désirs de ce tout. Toutes ces composantes qui se croient exclues de cette équation et qui va a l’encontre de ce cours naturel, c’est … l’être humain. Ce qu’il est centre sur lui-même, celui-là !
LA COMMUNICATION QUANTIQUE
Tous les constituants de ce monde holographique interagissent et communiquent constamment entre eux, au niveau subatomique. En physique quantique, on a pu démontrer que nos plus petits constituants communiquent ensemble et avec le reste de l’univers simultanément. C’est le phénomène de l’intrication quantique. Quand on sépare des particules et qu’on les envoie dans des directions opposees, elles continuent d’agir comme si elles étaient encore liées. Elles se parlent comme si elles ne formaient encore qu’une seule particule. Elles sont toujours connectées, malgré la distance physique et le temps. Toute action entreprise sur une particule a une influence immédiate sur l’autre. Chacune « sait » instantanément ce que l’autre est en train de faire. Ce phénomène non local illustre que, s’il y a déjà eu connexion physique, cette connexion existe toujours, malgré le temps et la distance. Est-ce que cela signifie que tout est connecte parce que tout provient du big bang? Peut-être. C’est une façon de voir les choses. Une autre manière de comprendre cela est de reconnaitre que notre sens de séparation du reste de l’univers nous éloigne de l’idée selon laquelle on vit dans un monde holographique, ou tout existe tout le temps, partout, et que le temps et ‘espace ne sont que des illusions. On peut aussi comprendre cette connexion en fonction du champ du point zéro (le « vide » a l’intérieur de l’atome). Ce vaste champ énergétique est rempli d’informations qui sont constamment échangées avec le reste du monde. C’est un disque dur plus grand que tous les ordinateurs de la planète réunis. C’est un océan de vibrations microscopiques contenu dans l’espace entre les choses. Comme tout est formé d’atomes, tout serait donc connecte, telle une toile d’araignée invisible a un champ quantique universel. Oui, nous sommes formes de matière. Nous sommes donc aussi un vaste champ électromagnétique intelligent qui échange constamment des informations avec le champ qui l’entoure. Selon les recherches en neurosciences, notre cerveau est un organe qui permet de connecter notre conscience à la conscience universelle, et il n’y a aucune démarcation possible entre l’univers et nous.
L’EVOLUTION DE LA CONSCIENCE
Il y a quelques années, l’être humain, se croyant encore le centre et le maître de l’univers, pensait qu’il pouvait se passer de son environnement. Il a donc exploite, abusé, pollué et détruit la planète. Quand s’est-il arrête pour s’illuminer d’une conscience environnementale ? Uniquement lorsqu’il a compris que, en raison de cette inconscience, Sa vie était en danger. En créant du tort à l’environnement, l’être humain se faisait du tort à lui-même.
« Je suis menacé d’extinction. »
Cette prise de conscience l’a fait réagir, et il s’est réveillé. On a soudainement assiste à des campagnes massives de conscientisation, à des accords internationaux, à des changements de législations, pour… nous permettre de survivre. Nous comprenons aujourd’hui que nous vivons de façon symbiotique avec le reste de la planète et que nous ne pouvons tout simplement pas nous passer d’elle. Nous ne sommes pas tout-puissants comme nous le pensions. Au fond, cette prise de conscience nous a fait souffrir et la souffrance nous a fait évoluer. Un nouvel éveil planétaire est en train de se produire, et il a trait aux éléments immatériels et à l’ego. Ce nouveau phénomène de conscientisation va révolutionner l’être humain, et ce, d’une manière exponentielle.
LA DUALITE EN NOUS
Quand vous oubliez qui vous êtes, vous devenez l’univers.
HAKUIN, maitre zen
Nous vivons dans une dualité. Une part de nous tend vers l’individualité ; l’autre, vers l’intégration avec les autres et avec l’univers. Beaucoup de gens vivent détachés les uns des autres, mais d’autres ont brisé cette illusion et volent déjà vers de nouveaux horizons. Pour faciliter la compréhension de notre dualité, deux explications sont possibles. La première est de nature spirituelle (ego /univers) ; la seconde, conceptuelle (cerveau gauche / cerveau droit). Ceux qui ont de la difficulté avec la première trouveront l’autre plus facile à comprendre.
Dualité ego/univers
La vie nous donne parfois de grandes baffes, surtout quand nous nous sentons maitres du monde entier. Ces baffes nous déstabilisent, nous désorientent et nous font souffrir. Or, cette souffrance ne nous appartient pas. Nous nous attachons à des idées de souffrance qui créent le malheur dans nos vies. La souffrance est une illusion, car c’est l’ego en nous qui souffre. La vie, elle, nous livre un message qui nous permet de grandir et d’apprendre de nos erreurs. Lorsque nous nous attardons à la souffrance, nous regardons dans la mauvaise direction. Tel un sculpteur qui façonne le marbre à coups de marteau, la vie taille notre ego pour nous rendre parfaits. Les étincelles produites par ce geste se manifestent par nos émotions qui, quand elles sont écoutées, contribuent à parfaire notre conscience vers le vrai but de notre vie : l’amour et l’évolution personnelle. Nous sommes la pierre qui devient précieuse quand elle est façonnée et débarrassée de l’ego, livrant ainsi notre cœur à l’univers. L’ego fera tout pour nous empêcher de déchiffrer ces étincelles.
L’ego est un concept difficile à saisir, mais une fois que nous l’aurons compris, il changera le visage de l’humanité. Pour le comprendre, nous devons nous départir de toute notion préconçue de l’ego, dont les définitions freudiennes. La reconnaissance individuelle du concept d’ego permettra à l’être humain de trouver sa vraie place dans l’univers et de s’adapter à sa vraie nature.
Mais c’est quoi, cet ego ?
L’ego sépare l’individu du reste. C’est une carapace virtuelle qui nous englobe, une lentille fictive par laquelle nous regardons le monde et qui crée une distance entre nous et ce qui nous entoure. C’est l’illusion de l’existence de sa propre personne comme être distinct de son environnement, faisant ainsi surgir le concept d’un MOI, en opposition à l’UNIVERS. Ainsi, cet environnement séparé de l’individu sera souvent considéré comme hostile, tel un élément à combattre.
Ego = mon nombril et Moi
L’ego est aussi un mode de pensée. Il travaille par comparaison avec les autres, en s’appropriant tout ce qui est valable à leurs yeux, pour se convaincre qu’il est important. Vu que rien de ce qu’il s’approprie n’est assez pour le satisfaire, l’ego fuit le moment présent et cherche des moyens d’argumenter sa valeur dans le futur. L’émotion qui l’anime est donc la peur de ne jamais être à la hauteur et de mourir sans avoir été important. Son but final est que les autres le respectent, pour qu’il finisse enfin par se respecter lui-même.
C’est lorsque l’individu se sent séparé de l’environnement qu’il pense que l’environnement est hostile envers lui et menace son importance. Il entre alors dans un mode de survie où il doit constamment prouver sa valeur, et c’est pour quoi il s’approprie toutes les idées, les pensées ou les objets de valeur qui pourraient lui servir. Il s’y attache au point d’en devenir dépendant.
« Je pense, donc je suis. »
Cette affirmation de René Descartes induit l’ego en erreur, car ce dernier aime se croire très intelligent. Or, penser n’est pas un acte extraordinaire pour l’être humain. Tout le monde a des idées, même les schizophrènes. Ces idées surgissent constamment dans nos têtes, négatives pu positives, selon notre environnement ou notre état physique. Elles peuvent même se bousculer dans notre esprit, sans qu’on puisse exercer aucun contrôle sur elles. Bref, tout le monde pense, tout le temps. Il est beaucoup plus difficile d’essayer de ne pas penser et de se détacher de ce qui se passe dans notre tête. Beaucoup de nos problèmes surviennent justement quand l’ego s’identifie à ces idées et qu’il les appelle « mes idées ».
« Mon idée est meilleure. »
Certaines personnes s’approprient toutes les idées qui leur passent par la tête, tombent amoureuses de « leurs idées » et s’en servent pour nous casser les oreilles ou pour se croire supérieures aux autres … C’est ce qu’on appelle des gens inconscients, « possédés » par leur ego, car, en vérité, ils n’ont aucun « filtre ». Ils acceptent toutes les idées et les croient pareillement importantes, même quand elles sont nuisibles.
« Il est plus fort. »
« Je me fais manipuler. »
« Ma robe est plus belle. »
« Je suis meilleur que lui. »
Ce n’est pas nous qui pensons cela. Notre nature véritable est incapable de générer des pensées négatives. Ce ne sont que des idées qui traversent notre esprit, et c’est l’ego en nous qui s’y attache et qui fait en sorte que nous croyons qu’elles viennent de nous. L’ego aime donc s’identifier a ces idées et veut nous faire croire qu’elles nous appartiennent. Nous et l’ego en nous, ce sont deux personnages différents.
Mis à part l’attachement aux idées, l’ego aime aussi s’attacher à des formes, soit à des objets et à des personnes. Une des premières manifestations de l’ego peut être observée chez l’enfant qui pleure lorsqu’on lui retire son jouet : « Il est à moi ! » Le jouet fait maintenant partie de l’ego de l’enfant et ça lui fait MAL de s’en départir. Ce jouet, plus tard, c’est mon auto, ma maison, mes vêtements, mon gadget, etc. L’ego s’attache à tout cela afin d’argumenter sa valeur à ses yeux et à ceux des autres. L’ego aime aussi s’associer, dans les faits ou par parole, à des personnes riches, belles ou importantes pour la même raison : paraître plus important.
« Mon ami, président de telle compagnie, m’a dit que … »
Dans l’intention d’éliminer cette peur de ne pas être à la hauteur, l’ego ne réussit qu’à la calmer momentanément par ces nouvelles possessions, nouveaux amis, nouveaux gains, nouveaux diplômes, nouvelles victoires, etc. L’ego tentera de se prouver quelque chose dans ce processus, mais ne fera que se perdre davantage. Le marketing est fondé sur cette stratégie : Achetez tel produit pour rendre les autres jaloux, pour avoir une plus belle silhouette ou pour paraitre plus important ! Ce cercle vicieux, cette course vers le bonheur, n’engendre que davantage de déceptions. Cela encourage la compétition entre le MOI et l’UNIVERS.
Une autre forme à laquelle l’ego s’attache est celle du corps. Il s’attache à l’identité sexuelle dès son jeune âge (la société l’y encourage) et joue un rôle selon le sexe, soit un conditionnement comportemental qui affecte tous les aspects de la vie. Il adoptera des attitudes « viriles », « féminines », ou se concentra sur l’apparence physique pour être accepté et valorisé. Qui a dit que les hommes ne peuvent pas porter de rose ni exprimer leurs émotions ? Qui a dit que les femmes ne peuvent pas être garagistes ?
Puisqu’il ne s’aime pas et qu’il est très compétitif, l’ego est donc également très susceptible. Quand quelqu’un en connait davantage ou peut faire mieux que lui, l’ego se sent menacer et tente de restaurer sa valeur en se tenant sur la défense ou en critiquant autrui. Il cherche à rabaisser l’autre pour se faire valoir.
« Moi aussi, j’ai fait ça, et même plus ! »
« Pff ! Il en sait plus que moi, mais il est laid. »
Tout ce schéma de conditionnement mental n’est qu’une source de misère et engendre un cercle vicieux de compétitivité sans fin. Comme il est gourmand et qu’aucune de ses nouvelles victoires ne le satisfait, l’ego devient compétitif envers lui-même et s’identifie au temps. Le passé est révolu et le futur n’arrivera peut-être jamais. Le moment présent est tout ce qui est réel et tout ce que nous avons. Pourtant, l’ego fuit constamment, puisqu’il est toujours à la recherche de buts secondaires afin d’augmenter son importance relative par rapport a lui-même et à la perception des autres. L’ego aime planifier des choses dans le futur afin d’obtenir plus d’argent, plus de reconnaissance sociale, plus de possessions. Ill recule dans le passé et songe au lendemain. Il devient ainsi difficile d’effectuer une tâche dans l’immédiat sans toujours penser aux mille et une possibilités qui pourraient survenir.
« Je perds mon temps maintenant, mais demain je serai puissant ! » En adoptant cette philosophie, l’ego s’éloigne de sa vérité et du moment présent. Des milliers de livres prétendent nous enseigner « comment être heureux », mais le bonheur n’existe que dans le moment présent. L’ego est donc source de malheur, car il ne vit JAMAIS dans le moment même. Il adore s’identifier à toutes les idées du passée et aux possibilités du futur. Or, cela demande beaucoup d’énergie, souvent de manière inutile. De plus, beaucoup de nos souvenirs ne sont pas nécessairement plaisants. L’ego s’attache même aux anciennes souffrances et s’en sert pour susciter la pitié des gens. Connaissez-vous des gens qui parlent tout le temps des difficultés que la vie leur a faites ? C’est encor l’ego. Il se nourrit de cette attention que les gens portent à ces histoires de souffrance, cette « importance » dirigée vers lui.
L’ego existe non seulement sur le plan individuel, mais aussi sur les plans collectif et mondial. C’est ce qui crée l’identité sportive, communautaire, culturelle, religieuse, provinciale et nationale. C’est ce qui cause les affrontements entre les différents partisans qui veulent protéger leurs croyances.
« Mon équipe a perdu parce que la tienne a triché. » On a droit alors à des émeutes et à des bagarres entre les opposants.
La peur et la volonté du pouvoir sont d’ailleurs les forces motivant la guerre, la violence, le racisme et les mauvaises relations interpersonnelles. L’ego divise les gens entre « bons » et « mauvais », selon leur apport à sa valeur. S’ils augmentent sa valeur, ils sont bons. L’ego ADOOOOORE diminuer la valeur de ceux qui ne sont pas comme lui. Ill sort souvent ses griffes et aime les confrontations.
« Ceux qui ne pensent pas comme moi sont mes ennemis. »
L’ego génère de l’énergie négative et s’en nourrit. Ill aime se plaindre, garder des rancunes et critiquer les autres. Bien sûr, en faisant cela, il se croit plus important. Il a aussi très peur de la morte et aspire à être invincible. C’est ce qui crée la peur de vieillir, ce fléau qui nous empêche d’être heureux.
L’individu, se séparant du moment présent et de l’univers, se prive ainsi de forces importantes, comme l’amour et la paix. Il les cherche constamment, mais de la mauvaise manière. Or, comprendre que cette voix dans ma tête n’est pas vraiment la mienne est une véritable libération. Mais alors, qui suis-je donc ? Le vrai moi, c’est celui qi en arrive à cette compréhension. Je suis la conscience derrière ce processus inconscient. Je suis la présence qui est consciente de l’ego, soit l’observateur. Je suis connecté à la force subatomique de l’univers. Cette lentille qu’est l’ego n’est qu’une illusion, car en réalité chacun des je de cet univers forme un maillon de la grande chaîne de la vie. Nous dépendons des autres et nous sommes déjà importants, car les autres dépendent aussi de nous. La reconnaissance d’une union avec ce qui nous entoure constitue la première étape du développement de la conscience et du détachement de l’ego.
Vous souvenez-vous du jeu Breakout d’Atari ? Il a été amélioré et relancé par plusieurs entreprises de jeux vidéo sous des noms différents. Le principe du jeu est similaire au squash ou au racquetball. Il faut diriger la raquette (barre horizontale du bas) de manière à envoyer la balle en direction d’un mur de briques multicolores. Quand la balle frappe le mur, une brique se brise et on gagne des points. La finalité étant de percer un trou dans le mur. Et, quand la balle passe de l’autre coté de ce mur, elle acquiert une force et une vitesse incroyables et elle fait éclater les briques. La finalité étant de faire disparaître le mur.
Chaque brique du mur représente un élément de la vie auquel l’ego s’attache et par lequel il se définit. L’ensemble du mur représente la carapace, soit l’ego.
Si vous voulez appliquer cet exemple envers vous-même, les briques représente par exemple votre emploi, votre origine sociale, votre beauté, votre parti politique, la marque de votre auto, l’intelligence de vos enfants, le nombre de pays que vous avez visités, vos victoires, vos accomplissements, etc.
Quand on vous demande qui vous êtes, vous répondez quoi ? Ce que vous répondez correspond à chacune de ces briques. L‘ego aime étaler en se définissant selon les normes de la société. Votre mur devient « faux » moi et vous éloigne de votre « vrai » moi. Le mur vous éloigne de cet enfant en vous qui avait, comme la cellule qui vous a donné naissance, des potentialités universelles. Le vrai moi ne vit que dans le moment présent et ne se définit ni par la marque de son auto, ni par le prix de son barbecue, ni par les carats de ses bijoux, ni par son poste de cadre. En vous identifiants a ces éléments, vous vous construisez un mur de briques qui vous emprisonne loin de votre moi véritable et du moment présent. Si vous le voyez, vous vous êtes déjà affranchi de l’emprise de l’ego. Si vous ne le voyez pas, c’est que vous vous y êtes habitué et que c’est devenu votre source de confort. Mais, comme l’a dit Khalil Gibran : « Le confort vous invite en hôte et fait de vous son serviteur. »
Les briques peuvent procurer un certain confort aux gens, une illusion de solidité, mais elles finissent toutes par tomber un jour ou l’autre, par l’intermédiaire de la maladie, des déménagements, de la vieillesse, des crises économiques, etc. Certaines personnes vont se battre pour garder ce faux confort à l’intérieur. Les gens sont prêts a tout pour protéger leurs univers, y compris se moquer des autres et s’injecter des stéroïdes. Certains deviendront racistes, d’autres, sexistes ou fanatiques. Mais, un jour ou l’autre, nous allons tous mourir et, à ce moment, les briques du mur qui ne sont pas encore tombées disparaîtront pour laisser place à la nouvelle génération, au souffle, au renouveau de la vie, à ces potentialités universelles. Beaucoup de gens ne comprendront cela qu’au moment de leur mort. Tout ce qu’ils auront accumulé et tout ce qu’ils auront « été » disparaîtra. A cet instant, ils réaliseront qu’ils ont passé leur vie à courir dans un cercle vicieux en cherchant le bonheur, sans jamais se questionner sur la futilité de cette action et sur le tort que cela leur causait. Une fois qu’on comprend que toutes les structures de la Terre sont instables, que tout se transforme constamment, un sentiment de paix résonne dans notre cœur. Ce moment de paix, c’est l’autre côté du mur. C’est le moment présent où l’on respire librement, sans peur, et c’est le VRAI monde où l’on est doté d’une force extraordinaire, qu’on avait oubliée.
Au-delà des briques, il y a l’univers rempli d’une force intarissable, qui constitue le monde réel et non la réalité fictive construite par l’ego.
Cela signifie que les gens qui vivent derrière ces briques sont dans un monde partiel, coupés de l’énergie universelle. Quand nous franchissons le mur, nous nous libérons de la peur, nous ouvrons une nouvelle perspective sur notre vie et nous retouchons au sentiment d’amour et de paix tant désiré. Plus nous y goûtons, plus nous en voulons. Comme si un éclair illuminait l’obscurité, nous nous voyons, nous nous reconnaissons et nous renaissons. La plupart des gens qui vivent des périodes difficiles ne réalisent pas qu’au-delà de ce mur de souffrance, il y a un monde sans aucune peur, où ils peuvent respirer aussi facilement que lorsqu’ils étaient des bébés. Quand ils brisent cette carapace virtuelle, ils se métamorphosent. Tels des papillons, ils s’envolent légèrement vers de meilleurs horizons.
Dualité cerveau gauche / cerveau droit
Ceci est une autre explication permettant de conceptualiser la dualité moi/univers. D’abord, notre cerveau est divisé en deux parties, l’hémisphère droit et l’hémisphère gauche, qui sont reliées par des fibres nerveuses, le corps calleux. Des études ont été menées sur des individus qui, pour des raisons médicales, ont eu le corps calleux sectionné. On a alors remarqué le comportement différent des deux hémisphères. La neuroanatomiste Jill Bolte Taylor a même eu l’occasion d’étudier son propre cerveau, lorsqu’elle a souffert d’une rupture d’anévrisme. Son cerveau gauche a alors temporairement cessé de fonctionner et elle a pu faire une distinction nette entre ses deux hémisphères. Selon elle, nos deux cerveaux fonctionnant de manière presque indépendante et chacun a sa personnalité propre. Voici leurs caractéristiques respectives :
Cerveau gauche
- Fonctionne comme un processus sérié ou un circuit en série. Ne peut analyser qu’une donnée (idée) à la fois.
- Orienté dans le temps de manière linéaire, soit vers le passé, soit vers le futur. Il examine des petits détails du moment présent, les catégorise, les associe à des informations passées, les scrute et les projette toutes les nouvelles possibilités dans le futur.
- Pense avec le langage et nous parle. C’est la petite voix qui dit : « Tu as oublié de faire telle chose ! »
- Ne voit aucune connexion entre l’individu et son environnement. C’est la voix qui dit : « Je suis. »
- Esprit cartésien, il réfléchit méthodiquement. Ill remarque tous les détails et les imperfections, émet des jugements et cherche constamment à changer la réalité pour un meilleur avenir.
Analyse – Mots – Logique – Linéarité – Listes – Nombres – Temps
Cerveau droit
- Fonctionne comme un processeur ou un circuit parallèle. Peut analyser plusieurs informations simultanément.
- Uniquement orienté vers le présent. Le concept du temps n’existe pas pour lui.
- Bonne connexion entre l’individu, ses cellules et son environnement.
- Voit la beauté des choses, cherche la paix.
- Pense avec des images.
- Cerveau créatif et artistique
Moment présent – Perception spatiale – Environnement – Créativité – Rêverie – Imagination
Selon Jill Bolte Taylor, le cerveau droit sait que nous sommes formés par ces vibrations qui nous relient au reste de l’univers. Il « voit » que nous sommes des êtres de lumière, un vaste champ électromagnétique qui est aussi connecté avec le champ électromagnétique universel. Le cerveau droit n’a pas de concept de « moi » ni de concept de « pas moi », mais seulement un concept de champ électromagnétique UNIQUE. C’est pour cela que le cerveau droit n’a pas la notion du temps ou de l’espace. Il les « transcende ». Tout ce qui existe, pour lui, c’est le moment présent.
Bien que cette division de dominance ne soit pas si anatomiquement précise, ne trouvez-vous pas que le cerveau gauche a beaucoup en commun avec le concept de l’ego? Plusieurs chercheurs en arrivent aussi à cette conclusion. Nous sommes tous nés avec deux cerveaux distincts, mais, à un moment donné de leur existence, beaucoup de gens ont privilégiée le fonctionnement d’un hémisphère au détriment de l’autre, soit l’hémisphère gauche, responsable du sens analytique, logique et méthodique. C’est aussi la composante qui nous sépare de l’univers et nous fait croire que nous sommes distincts. C’est en général ce que la société occidentale actuelle valorise chez les individus. Comme conséquence, ce choix a entraîné un déséquilibre de notre santé, se traduisant par un état connu comme le « malheur ». Le malheur serait dû à une surutilisation du cerveau gauche. Or, on ne peut pas chercher le bonheur uniquement avec le cerveau rationnel, car le bonheur n’existe que dans le moment présent, et le cerveau logique fuit le moment présent. Certaines personnes vivent complètement coupées de leur cerveau droit, comme si c’était un vestige du passé ou un luxe. Or, nous avons évolué avec les deux hémisphères. La vie a décidé que le cerveau droit était nécessaire . Je dirais même que si l’être humain veut survivre, il doit voir et comprendre son rapport avec son environnement. Le cerveau gauche, lui, n’a conscience que de lui-même. Jill Bolte Taylor dit que les deux cerveaux sont connectés par le corps calleux et qu’il est possible de choisir a tout à tout moment entre les deux. La première étape est d’en être simplement consciente. Le bonheur survient tout seul quand on arrête de réfléchir, quand on cesse d’analyse et qu’on s’abandonne au moment présent; il s’agit tout simplement de ne RIEN faire. Il ne faut même pas essayer de ne rien faire. Il faut juste ARRETER de tourner en rond et laisser la beauté se dégager toute seule. C’est le but de la méditation. Les activités du cerveau gauche sont extrêmement importantes, mais il faut un équilibre, retrouver l’harmonie et rejoindre des états de flux.
Pour beaucoup de gens, le concept ego est surprenant et difficile à saisir. C’est normal, car c’est le résultat d’un conditionnement de vie et d’une cinétique de plusieurs générations.
Si vous ne l’avez jamais fait auparavant, arrêtez-vous pendant quelques minutes, en silence, et examinez ce qui se passe vraiment dans votre tête. Prenez conscience de toutes les pensées qui vous traversent l’esprit; devenez l’observateur. Répétez l’expérience plusieurs fois pendant une semaine. Offrez-vous ce cadeau de l’attention envers vous-même. Vous remarquerez quelque chose d’extraordinaire : vous verrez vos idées d’une manière différente.
La vie n’est que le processus permettant de se donner naissance à soi-même. La chenille ne peut se transformer en papillon que si elle se replie sur elle-même et se désintègre dans son cocon. Comme elle, nous avons le potentiel de nous métamorphoser en papillons et de nous envoler dans le vent de la vie.
En résumé
Nous ne sommes pas constitués uniquement de matière. Nos sens nous donnent l’illusion que nous vivons dans un monde de matière. En acceptant cela, nous bloquons une grande partie de l’information de ce monde. En la bloquant, nous nous en privons, et, ce faisant, nous devenons prisonniers d’un monde que nous construisons nous-mêmes. Ce monde est issu de notre hémisphère cérébral rationnel qui désire contrôler son environnement. Le hic, c’est que le plus petit constituant connu est le photon, un paquet d’énergie qui vibre. Or, nous sommes tous fabriqués d’un champ relié à l’univers. Il n y a aucune démarcation possible entre nous, selon l’échelle holographique; nous sommes tous unis. Nous vivons avec une dualité. Une partie de nous veut vivre séparée, on est sous l’emprise de l’ego. Cet ego est très nocif, car il fonctionne avec la peur et vit pour se prouver aux autres. Il nous empêche d’être à l’écoute de notre corps et de nos émotions. En créant une distance entre nous et notre environnement, nous créons une distance avec nous-mêmes. Mais on peut s’éloigner très longtemps de soi-même et de sa vérité. Le moteur peut-il vraiment s’éloigner de sa source d’alimentation ?
L’encre sur la feuille peut-elle vraiment s’éloigner du stylo qui a écrit ?
Quand nous nous comprenons et comprenons notre conscience,
Nous comprenons aussi l’univers et cette séparation disparaît.
AMIT GOSWAMI, physicien
Tiré du livre « Le pouvoir anticancer des émotions » du Dr. Christian Boukaram.
inspiré d'un article paru sur Réduire le Stress, Augmenter l'Énergie et Retrouver l'Équilibre., l
QU'EST CE QUE LA COHERENCE CARDIAQUE, LE CHAMP MAGNETIQUE DU COEUR ? (vidéo)
Lorsqu'un petit nombre d'individus décident de créer ce que Gregg Braden appelle la cohérence, ou la cohérence psychophysiologique, cette cohérence se propage dans le champ magnétique et affecte de manière positive le ressenti et l'attitude d'une multitude de gens qui, même sans participation consciente de leur part, deviennent plus coopératifs, moins agressifs et plus désireux de trouver ensemble des solutions à leurs problèmes.