JOURNEE DE LA COMPASSION organisée par l'INREES - 23 avril 2013 (le film, la charte,quelques réflexions et liens)
« Ayant médité sur la douceur et la compassion, j’ai oublié la différence entre moi et les autres. »
-Milarepa
Demain c'est la journée de la compassion organisée par l'INREES, à cette grande occasion je vous ai mis pêle mêle le résultat de mes clics et de ce qui m'a intéressée. J'ai laissé tous les liens derrière les mots en turquoise ou encore derrière les sujets qui vous appellent, les articles, les interventions, la charte .. et vous allez ainsi pouvoir surfer au gré de vos interrogations, intuitions, curiosité.. quelle belle activité pour cette journée n'est ce pas ?
Vous pourrez aussi garder le sourire et le coeur ouvert, c'est un bon exercice. Personnellement j'ai découvert la compassion après la passion, c'est à dire la souffrance .. cette expérience douloureuse peut nous détruire ou au contraire nous permettre ensuite de mieux ressentir celle des autres et donc de voir derrière un méchant ... un souffrant ......... C'est très difficile au début car c'est très adapté aux moines boudhistes ou aux grands sages mais pour madame tout le monde et au quotidien dans la jungle de notre société, pas fastoche ... tout d'abord parce que nos vieux démons viennent nous chatouiller mais ça c'est plutôt cool, c'est l'apprenti sage ou encore parce que ce n'est pas encore très à la mode et les gens surpris du coup sont méfiants .. c'est encore si rare.... Je traverse actuellement une période de remous (divorce) et j'essaie bien de faire preuve de compassion mais c'est très difficile alors j'apprends et je me renforce. Je pense qu'il faut être fort pour faire preuve de compassion, contrairemeznt aux gens qui disent que les gentils sont faibles ... c'est une force intérieure à construire et qui par la suite nous aide au quotidien à être bien, heureux, serein, épanoui ... c'est prouvé par la science alors et je vous confirme ... Donc sans l'ombre d'un doute, profitez de cette journée pour découvrir, approfondir ......... oser la compassion.
C'est un peu pêle mêle car ce n'est pas un article construit, il est ainsi volontairement pour ne rien vous imposer mais proposer des clics et une ballade ...
Bonne promenade alors et bonne journée de la compassion à tous !
Coeurdialement
Elisabeth
La Journée de la compassion, organisée le 23 avril 2013 par l’INREES et Inexploré magazine en partenariat avec les Editions Belfond, nous invite à nous tourner avec bienveillance vers l'autre.
Une idée forte, au centre de toutes les traditions éthiques et spirituelles,
et étudiée aujourd’hui par la science, qui nous appelle à renouer
avec l’écoute, l’empathie et l’amour altruiste afin de remettre notre humanité
au centre de notre monde
Découvrir la compassion
La compassion : de quoi s’agit-il réellement? Etymologiquement, ce terme signifie « souffrir avec ». Etre dans la compassion n’est pas nécessairement synonyme de pitié ou de charité, comme l’on peut communément le croire. Au contraire, cela signifie s’intéresser pleinement à l’autre, à ses ressentis et ses difficultés... Il s’agit ainsi d’être attentif à la souffrance de l’autre, sans exception, afin de l’aider à la soulager.
La compassion n’est pas non plus nécessairement l’affaire des religions. C’est une valeur universelle « au cœur de toutes les traditions religieuses, spirituelles et éthiques », comme le rappelle la Charte de la compassion, fondée sur cette idée : traiter l’autre comme nous souhaitons nous-mêmes être traités. Aujourd’hui, dans notre monde en crise économique, écologique, et morale, c’est également devenu un besoin fondamental. On doit réapprendre à porter attention à l’autre pour vivre en harmonie avec ceux qui nous entourent. C’est le changement révolutionnaire qui permettra à l’humanité de sortir du marasme actuel.
Rêver d’un monde pleinement humain, c’est bien. Mais comment intégrer et cultiver l’idée de la compassion dans nos vies ?
D’abord, par des petits gestes au quotidien ! Prendre le temps pour être présent pour ceux qui nous entourent, leur prêter une oreille, partager leurs joies et écouter leurs peines. Offrir un sourire aux personnes que l’on croise, un coup de main à quelqu’un en difficulté. Se fixer un geste solidaire chaque jour, écouter nos élans de cœur envers les autres.
Il est également important de cultiver son propre jardin, car nous ne pouvons être dans l’attention de l’autre que si nous allons bien. Développons les activités et les relations qui nous font du bien et qui nous portent vers les autres, prenons le temps d’observer et d’apprécier ce qu’il y a de beau dans nos vies. Notre propre bonheur nous transforme et nous donne envie de le partager, d’en faire profiter les autres, alors cultivons-le !
Nous cherchons tous à être bien dans notre peau, valorisés, heureux. Essayons donc d’être plus patients, tolérants, bienveillants ; évitons les propos acerbes, les comportements condescendants, et nous nous transformerons de manière à donner aux autres l’envie d’adopter le même comportement à notre égard.
Développons enfin notre attention, afin de prendre meilleure conscience de nos paroles, gestes, et comportements. Essayons de nous concentrer un peu dans notre attention envers les autres, afin qu’au fur et à mesure du temps elle devienne naturelle, notre nature première. Alors, êtes-vous prêt à aimer ?
COMPASSION MODE D'EMPLOI
Oubliez ce que vous pensiez savoir. Que les choses soient claires : la compassion n’est pas la pitié, qui peut vite se teinter de sentimentalisme ou de condescendance. Elle n’est pas non plus l’apanage des religions – les croyances n’ont rien à voir là-dedans. Elle ne doit pas être un devoir ni une morale, mais un changement radical de conscience. La cultiver ne métamorphose pas en Bisounours docile, mais permet au contraire d’acquérir une force nouvelle. « Ce n’est pas seulement la capacité à diagnostiquer la souffrance, mais celle de la soulager », estime le psychiatre Olivier Chambon. Dans une interdépendance bien comprise – on est tous concernés, on a tous à y gagner.
Ayez confiance. Parfois, nous nous privons d’échanges riches juste par peur : de nous dévoiler, de nous montrer sensibles, de perdre la maîtrise, de nous embarquer sur un chemin inconnu, de ses répercussions…« Oui, il y a un risque à s’ouvrir à la compassion… Mais plus nous nous enterrons dans son terrier, plus nous étouffons », remarque le philosophe Fabrice Midal. Face aux chimères de l’individualisme, soyons sûrs que nous y trouverons notre compte, qu’il y aura de beaux moments à la clé, que le sentiment de vivre pleinement s’en trouvera décuplé.
Affichez la règle d’or Traite les autres comme tu aimerais qu’on te traite comme d’autres affichent leur régime amincissant : sur le frigo, la porte d’entrée, en écran de veille ou en porte-clefs... Ou répétez-la mentalement au réveil et au coucher. Plantée dans un coin de la tête, cette petite graine finira par germer.
Ne vous mettez pas la pression.Personne ne devient un champion de l’amour impartial et universel du jour au lendemain ! La transformation est progressive, subtile. Il ne s’agit pas de devenir un Saint et de sauver seul la planète ; juste d’y contribuer. Si vous aimez faire la fête, continuez. Mais pas à pas, avec application et ténacité, vous allez commencer à voir le monde sous un éclairage différent.
Cherchez l’inspiration. Gandhi, Jésus, Bouddha, Mahomet, Mandela, peu importe. Quelles que soient les cultures, depuis des millénaires, l’histoire est la même : celle d’un être qui, face à l’expérience de la souffrance et du rejet, prend du recul, fait le choix de l’altruisme, et s’engage pour la justesse de sa cause.
Revisitez vos peines. Nier sa douleur n’est pas toujours positif. « La souffrance vécue dans nos vies peut nous aider à comprendre combien le malheur d’autrui est profond », dit Karen Armstrong. Prenons Gandhi : c’est sa propre expérience du racisme qui l’a amené à s’engager. Replongeons dans les moments qui nous ont peiné : la mort d'un être cher ; une remarque blessante ; des périodes de solitude, des rejets, des échecs… « Le but n’est pas de se complaire dans l’auto-apitoiement, mais de s’envoyer à soi-même un message d’encouragement et de solidarité. » A l’inverse, pensons à ceux qui nous ont encouragés ou donné notre chance : au boulot, à l’école... Chaque mot, chaque geste compte, pour nous comme pour les autres.
Cultivez votre jardin. Impossible d’aider vraiment quand on est soi-même en vrac. « La contagion émotionnelle peut anéantir », avertit le psychiatre Serge Tisseron. Mieux vaut donc d’abord chercher à être bien dans sa peau, suffisamment serein et ancré. Peinture, danse, chant, yoga, méditation… Frottez-vous à une activité qui fait de la place à autre chose que les pensées ordinaires, booste le sentiment de bien-être et de sécurité, puis ouvre à une conscience plus vaste de soi et du monde – sans exclure les côtés sombres. « Souvent, nous attaquons autrui précisément pour les caractéristiques que nous aimons le moins en nous, remarque Karen Armstrong. Si nous nous traitons avec dureté, nous allons probablement traiter les autres de la même façon. Nous avons donc besoin d'acquérir une connaissance plus saine et plus équilibrée de nos forces comme de nos faiblesses », de nos défaillances comme de nos succès. Mettez-les noir sur blanc, si ça peut vous aider.
Développez votre attention. Le mental est un petit singe qui saute d’une idée à l’autre. « Pendant une minute, nous ruminons sur l'inefficacité d'un collègue ; l'instant d'après, nous rêvons à nos vacances d'été ! » note Karen Armstrong. Sans devenir « maladivement scrutateurs » de nous-mêmes, observons combien ces réactions sont souvent biaisées et passagères. Et comme elles peuvent vite blesser – quand nous levons les yeux au ciel face à une remarque que nous jugeons idiote, par exemple. Voyons aussi comme c’est pénible quand quelqu'un se comporte ainsi envers nous,« et comme un geste gentil et inattendu peut illuminer notre journée. »
Tournez sept fois la langue. Avant de tenir un propos acerbe, essayons de nous demander : « Comment apprécierais-je que ceci soit dit à propos de moi ou des miens ? » De même, faites une fois par jour l’effort, « si vous vous apercevez que vous cédez à un accès de colère ou de jalousie, d’essayer de canaliser ce réflexe instinctif dans une direction plus constructive », propose Karen Armstrong. A chaque fois que vous y parvenez, mettez un euro dans votre tirelire ! A la fin du mois, tâchez d’avoir de quoi vous offrir un gueuleton à la santé de vos bonnes résolutions.
Vivez le moment. Nous ne cessons decourir : après un poste, des choses, des gens, en imaginant que notre bonheur en dépend – pour nous apercevoir ensuite que ce que nous désirions si fort n’est finalement pas si merveilleux. « A l’instant où nous obtenons quelque chose, nous commençons à avoir peur de le perdre », remarque Karen Armstrong. La solution : consacrer quelques minutes quotidiennes à contempler ce que l’on a. Un boulot, la santé, une famille, des amis, un peu d’argent de côté... Jusqu’à s’apercevoir qu’une fois assurée une certaine sécurité affective et financière, la plus grande richesse c’est d’être soi-même, bienveillant et ouvert à tout le reste.
Choyez votre entourage. Tous les matins, visualisez vos proches. Voyez ce qu’ils vous apportent, comment ils vous relient au monde. Sondez leurs souffrances, souhaitez-leur joie et sérénité, décidez de faire votre possible pour les aider. Puis incluez dans votre méditation quelqu’un que vous n’appréciez pas. Remarquez comment votre esprit se crispe ! Pourtant, d'autres gens aiment cette personne. Menace-t-elle vos intérêts, vous gêne-t-elle, vous donne-t-elle un sentiment d’infériorité ? Comme nous tous, elle a de bons et de mauvais côtés, et aspire au bonheur ; pourquoi lui refuser une bienveillance ? Faites taire votre juge intérieur. Engagez-vous à avoir à son encontre un mot ou un geste aimable.
Ecoutez. Vraiment. La communication est partout ; si on visait plutôt la communion ? Ne plus se contenter de rebondir sur les propos d’autrui pour agiter ses propres histoires ou arguments, mais être dans une attitude attentive, généreuse, prêt à entrer en résonance et à « faire de la place ».
Elargissez vos perspectives. Avez-vous déjà pris conscience de tous les gens qu’il a fallu pour que vous ayez, par exemple, un petit déjeuner ? Planter et exporter le café, concevoir et commercialiser la cafetière, fabriquer le pain, faire pousser le blé, produire la farine… Un exercice tout bête qui montre combien nous sommes interconnectés, d’un bout du monde à l’autre. De même, face à une situation perturbante, essayons de comprendre les différents points de vue, le contexte qui les engendre et qui les nourrit. « Imaginez-vous au sommet d’une montagne, en train de regarder votre quotidien », recommande aussi Karen Armstrong. Notre entourage, notre pays, son économie, sa politique, son système éducatif… Qu’est-ce qui, avec un peu de hauteur, n’est pas satisfaisant ? Voyons, mais ne fulminons pas. « Nous devons regarder notre communauté avec compassion, et évaluer son potentiel de changement. »
Soyez curieux. Souvenez-vous d’une rencontre ou d’un événement qui a bouleversé ce que vous pensiez savoir – d’une personne, d’un pays, d’un phénomène. Beaucoup d’idées préconçues méritent de se frotter à l’altérité. « Commencez par une culture qui vous attire », conseille Karen Armstrong. Livres, films, musiques, voyages… Explorez, questionnez, échangez, jusqu’à «prendre progressivement conscience que tout est plus complexe que les clichés simplistes que nous avons dans la tête. » Autre exercice : « Choisissez l'une des opinions auxquelles vous adhérez le plus – qu’il s’agisse de politique, de religion ou de football. Faites une liste de tout ce qui l’étaye. Listez ensuite les arguments opposés. Cherchez à apprendre des choses, jusqu’à sentir que vous commencez à changer d’avis. » Il ne s’agit pas d’adopter les idées inverses de celles que nous avions auparavant, ni de fermer les yeux devant l’intolérable, mais de développer une méfiance à l’égard des ouï-dire, ainsi qu’une capacité à embrasser le monde dans sa diversité et sa complexité.
Devenez acteurs. Socialement, la compassion s’incarne dans la justice, l’égalité, le respect des individus et de l’environnement. Chaque fois que nous achetons ou que nous consommons, nous adoubons un type de monde ; lequel voulons-nous ? Devant un étal, demandons-nous systématiquement d’où viennent les produits, comment ils ont été fabriqués, dans quelles conditions, à qui vont aller les bénéfices. « Si vous ne pouvez aider, au moins ne nuisez pas ! »plaide le Dalai Lama. Idem dans notre vie personnelle : «Comment gérez-vous les discussions et les désaccords ? Passez-vous assez de temps avec vos aînés ? Quelle place dans votre foyer pour l’écoute, l’équité, le partage, la solidarité ? » interroge Karen Armstrong.Au boulot aussi, nous avons une marge de manœuvre. Déjà, si notre boss nous fatigue, n’en faisons pas une affaire personnelle – ses réactions sont aussi le fruit de ses propres difficultés. Puis imaginons un moyen (même tout simple) d’améliorer le cadre de travail, d’humaniser les relations, de promouvoir la coopération. Puis « listez quels seraient les impacts sociaux de votre profession si elle faisait preuve de davantage de compassion. »
Fixez-vous un geste par jour. Juste un, pour commencer. Pas besoin qu’il soit spectaculaire : un sourire, une pièce donnée, une place laissée, deux mots échangés, un coup de main à un ami, un coup de fil à un parent, un peu de temps pour un collègue déprimé… Tout ce qui vous ferait du bien, à vous, dans la même situation. Notez-les sur un carnet. Faites le point chaque soir. Vous avez oublié ? Vous ferez mieux demain ! Tenez trois semaines – d’après les neurosciences, c’est le temps nécessaire pour transformer une activité en habitude.
Suivez votre cœur. Votre élan vous pousse vers un type d’action solidaire ? Ecoutez-le. « L’empathie n’est pas fondée sur la logique, mais sur la sensibilité, rappelle Karen Armstrong. L’important, c’est de reconnaître la connexion quand elle s’impose à vous. » Lorsque quelque chose vous touche, « amenez son image dans votre esprit à divers moments de la journée ». Puis lancez-vous, car c’est le seul moyen de se transcender. A vos marques, prêts…
POURQUOI LA JOURNÉE DE LA COMPASSION ?
Notre société, confrontée à une crise planétaire profonde, est en pleine remise en question. Une belle occasion de se reconnecter avec notre capacité d’aimer.
Le 23 avril prochain, l’INREES et Inexploré magazine en partenariat avec les Editions Belfond organisent la Journée de la compassion, qui nous appelle à traiter l’autre comme nous souhaitons nous-mêmes être traités. En tant qu’êtres humains, nous éprouvons tous des difficultés et des souffrances, mais cherchons également tous à simplement être heureux. La compassion veut dire écouter l’autre, être présent pour lui, s’intéresser à lui. Commençons déjà, le temps d’une journée, à nous tourner vers l’autre, et à remettre notre humanité au centre de notre monde.
Pour fêter cette journée, l’INREES vous invite le 23 avril 2013 à une conférence événement avec Karen Armstrong, historienne des religions, qui avait en 2008 lancé la Charte de la compassion. Une idée reprise dans son livre Compassion – Manifeste révolutionnaire pour un monde meilleur, publié chez Belfond, un programme en douze étapes pour intégrer cette valeur dans notre quotidien.
Mais comment devenir un être de compassion ? L’INREES vous propose, grâce à un web documentaire de 21 vidéos, le point de vue de scientifiques, de médecins psychiatres, de philosophes, d’écrivains, et de cinéastes. Des vécus, des conseils pratiques, et des expertises, à découvrir également à travers nos articles, pour remettre plus de cœur au centre de notre quotidien afin de renouer avec l’humanité heureuse et épanouie dont nous rêvons tous.
LE FILM
Un petit film résumé de 12 minutes que vous trouverez juste après et ensuite vous pouvez en cliquant sur le lien "découvrir toutes les interventions" , passer en revue les 20 portraits .. ..
Etes-vous prêt à aimer ?
La compassion : la découvrir, la cultiver, la comprendre.
Un film de Sébastien Lilli.
Dans une société en profonde quête de sens et de renouveau, l'idée de remettre l'humain au centre de nos vies est séduisante, mais pourquoi et comment le vivre au quotidien ? Ecrivains, médecins, scientifiques, historiens des religions, philosophes, et cinéastes ont accepté de livrer leur point de vue sur la compassion...
Avec Fabrice Midal, Leili Anvar, Frédéric Lenoir, Christophe André, Thierry Janssen, Olivier Chambon, Matthieu Ricard, Bernard Werber, Jan Kounen, Véronique Jannot, Vahina Giocante, et Philippine Leroy-Beaulieu.
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Réalisé par Sébastien Lilli
Produit par Stéphane Allix et Sébastien Lilli
Image : Sébastien Duijndam
Animation : Patrick Mège
Assistante de production : Géraldine de Vries
Journalistes : Aurélie Caillard, Réjane Ereau
Avec la participation de personnalités telles que les philosophes Fabrice Midal et Leili Anvar, l’historien des religions Frédéric Lenoir, les médecins psychiatres Christophe André, Thierry Janssen, et Olivier Chambon, le moine bouddhiste Matthieu Ricard, l'écrivain Bernard Werber, le réalisateur Jan Kounen, et les actrices Véronique Jannot, Vahina Giocante, et Philippine Leroy-Beaulieu.
Frédéric Lenoir : « La compassion, c’est à la fois la possibilité d’un vivre ensemble, et les conditions profondes du bonheur personnel… Parce qu’on ne peut pas être vraiment heureux si on est pas dans cette relation d’amour, de respect et de communion avec les autres. »
Leili Anvar :« Chacun pour soi, travaillons à cette idée, et nous verrons que notre propre attitude, si elle est empreinte de compassion, va créer de la compassion chez l’autre. »
Fabrice Midal : « L’idée, c’est est-ce que nous voulons vivre dans une lutte permanente contre soi et contre le monde ? Ou est-ce que nous voulons avoir une perspective compatissante aussi bien envers soi qu’envers le monde ? »
Matthieu Ricard :« Le fait que notre bonheur et notre malheur passe et se construise avec et aux travers des autres, l’interdépendance - principe fondamental du bouddhisme - est le principe presque théorique de l’amour et de la compassion »
Découvrir toutes les interventions http://compassion.inrees.com/
Découvrir toutes les interventions http://compassion.inrees.com/
- Bernard WerberECRIVAIN
« Etendre notre esprit pour que l'autre soit une prolongation de nous-mêmes »
- Philippine Leroy-BeaulieuCOMÉDIENNE
« Faire fleurir son propre jardin pour que le monde devienne un paradis »
- Christophe AndréPSYCHIATRE
« Augmenter notre bien-être augmente notre capacité à aider les autres »
- Matthieu RicardMOINE BOUDDHISTE
« Travailler notre compassion pour changer notre manière d'être »
- Olivier ChambonPSYCHIATRE
« Pardonner aux autres mais aussi à soi-même… »
- Jean-François ClervoyASTRONAUTE
« Voir la Terre depuis l'espace pour envisager l'harmonie »
- La charte de laCLIP
compassion« Traiter l'autre comme nous aimerions être traités »
- Dalaï-lamaCHEF SPIRITUEL TIBÉTAIN
« Ne plus laisser de place pour la peur ou le doute »
- Véronique JannotCOMÉDIENNE
« La compassion c'est l'amour, l'altruisme, la générosité, un grand tout… »
- Frédéric LenoirPHILOSOPHE ET ÉCRIVAIN
« Remettre la compassion dans notre monde pour plus de solidarité »
- Jeanne Siaud-FacchinPSYCHOLOGUE
« S'ajuster dans l'harmonie de l'autre pour se poser dans le lien partagé »
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« Une expérience qui décuple le lien avec l'autre »
- Thierry JanssenMÉDECIN ET PSYCHOTHÉRAPEUTE
« Aller chercher au fond de nous-mêmes ce que nous avons de meilleur »
- Leili AnvarPHILOSOPHE
« Révéler notre humanité dans ce qu'elle a de plus éclatant »
- Vahina GiocanteCOMÉDIENNE
« Vivre plus dans le moment présent pour être à l'écoute de l'autre »
- Daniel TammetECRIVAIN
« Imaginer qu'un autre qui nous agace aujourd'hui peut être différent demain »
- Karen ArmstrongECRIVAIN
« Manifeste pour un monde meilleur... »
- Fabrice MidalPHILOSOPHE
« Une attitude à cultiver pour explorer le monde »
- Priscilla TelmonEXPLORATRICE
« Repenser notre manière de vivre ensemble, avec plus de bienveillance »
- Patrice GourrierPRÊTRE ET PSYCHOLOGUE
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