Je Révèle mon Essence de Soi !

Convaincre ton "petit moi" à te faire le cadeau du pardon !

16 Mai 2016, 09:50am

Publié par Elisabeth Rouzier

Le pardon change ton avenir certes, ton présent assurément, mais également ton passé qui devient léger, enseignant, expérience et inspiration .... Elisabeth Rouzier

Le pardon change ton avenir certes, ton présent assurément, mais également ton passé qui devient léger, enseignant, expérience et inspiration .... Elisabeth Rouzier

Depuis un certain temps, je visite chaque jour l'application fb "souvenir" et je retombe sur des textes que j'ai publiés voilà 4 ans au moment où j'étais très prolifique .... Cela m'arrange bien car voilà plus d'un an qu'une éditrice m'a demandé de faire ce travail de compilation et devant l'ampleur de la tâche, j'ai abandonné .... et puis désormais chaque jour, j'en rajoute un, petit à petit ..... peut être un jour ce travail sera prêt .... En attendant, je les publie à nouveau pour inspirer celles et ceux qui sont encore sur ce chemin que j'ai parcouru avant eux (sur ma page Revelessencedesoi on fb) ..... Aujourd'hui, je tombe sur un texte qui parle des résistances au pardon publié le 16 mai 2012 et je vous le partage ici :

 

Tu ne veux pas ou ne peux pas pardonner ?
Alors réfléchis une minute, combien d'énergie dépenses tu dans cette histoire qui n'est dans ta vie que parce que tu le permets dans tes pensées ?
Quelle "punition" infliges tu si ce n'est la tienne ? Souhaites tu te rendre malade ? Souhaites tu rester une victime ? Souhaites tu attirer l'attention et que cette histoire ou personne ne meure jamais dans ta vie ?
Pourquoi souffres tu ? De la blessure passée ou de ce que tu rajoutes à cette blessure ?
Pourquoi ne fais tu pas confiance à la vie ?
Cette histoire ou personne ne sera jamais jugée par les hommes, car ils ne le peuvent ... ceci est l'affaire de la vie, pas la tienne, laisse la rentrer à nouveau en toi et laisse la apporter l'expérience, l'épreuve ou la récolte à celui qui a semé ...
Ce qui t'es arrivé est terminé, c'était une épreuve, ou quelquechose que tu as attiré ou quelquechose qui était en toi, avance et pardonne, tu auras gagné mais n'oublie pas l'expérience, ainsi plus jamais elle ne se reproduira, car tu t'es guéri(e) par le pardon, personne ne peut te guérir que toi m'aime .. prends soin de toi, oui tu as gagné !
Une fois que tu as pardonné ou alors en intention si tu n'y parviens pas, visualise le cordon par lequel s'écoule ton énergie vers cette histoire ou cette personne, tu te vides de ton énergie ainsi et tu nourris en toi un poison, sens la fatigue qui te tient et quand tu comprendras l'utilité, prend un ciseau virtuel et coupe ce cordon, ensuite fait un noeud, il tombera et sèchera tout seul, c'est ta guérison, te voilà libéré(e), tu as désormais la possibilité de te ressourcer et de concentrer ton énergie sur toi et toi seul(e) ... tu pourras à nouveau partager quand tu sauras qu'un lien n'est pas un attachement mais un fil léger que le vent porte .... et que l'échange existe seulement quand il est équilibré ... dis NON à tout ce qui t'empêche de briller, pardonner c'est dire NON, c'est fermer un porte, pour pouvoir dire OUI et en ouvrir une autre.
Libères toi et guéris, la vie t'aidera et se chargera de ce qui ne t'appartient pas !

Convaincre ton "petit moi" à te faire le cadeau du pardon !

Ce que je peux te dire aujourd'hui, 4 ans plus tard, à propos du pardon 

 

- Cela a été l'une des étapes les plus fondatrices de mon bonheur d'aujourd'hui

- Pour moi, elle s'est faite dans la résistance et donc la souffrance parce que mon petit moi (ego) ne voulait pas lâcher, il est donc allé jusqu'au bout du bout, jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus. Chaque jour, il se repassait en boucle les scènes de "maltraitance", les paroles blessantes et dévalorisantes dont j'avais été "l'objet", et les moments où en tant que "sujet" je ne m'étais pas choisie et avais empiré ou laissé faire ..... cela créait en moi des émotions inconfortables pour ne pas dire douloureuses (réponse de mon inconscient qui comme pour la douleur physique qui t'avertit d'un danger, la douleur émotionnelle t'avertit que ce n'est pas la pensée à nourrir ....) qui me dévoraient chaque jour un peu plus .... de l'intérieur et cela se voyait à l'extérieur .... je suis allée jusqu'à la haine, la rage ..... et puis ..... je n'ai plus eu la force de nourrir cela et tant mieux, j'ai craqué et je me suis choisie enfin ..... je me suis aperçue que certes mes "réactions" étaient légitimes car véritablement j'avais été meurtrie dans ma chair et mon âme mais qu'il était encore plus légitime et juste pour moi de cesser immédiatement cela. En effet, même si j'avais reçu disons une centaine de coups de poignards en geste et en paroles, en actes ...... combien m'en étais je donnés à moi "m'aime" depuis ? Mille, un milliard ? Qui s'était fait le plus de mal ? Et là il a bien fallu m'avouer que c'était moi qui me blessait le plus et que je n'avais plus les moyens ni physiques, ni psy, de continuer ainsi .... à moins que j'en attende un bénéfice secondaire de jouer le rôle de victime que l'on plaint et qui n'existe que pour cela : être l'objet ou le sujet vivant (pas pour longtemps) qui "prouve" par son existence et sa présence sous forme de loque humaine que l'autre est mauvais et qu'il a perpétré ces actes. Ainsi, attirer le regard des autres, le regard de la vie sur ma situation et que justice soit rendue ... mais cela ne fonctionne pas comme cela .... parce que la justice des hommes n'est qu'un moyen limité et la justice divine ou de la vie rend exactement ce que l'on sème .... quelles étaient donc mes graines ? Des graines de haine, de rancoeur, de souffrance, de résistance, de contrôle (je voulais commander la vie, je voulais lui dicter ce qui est bien, bon, juste alors que je me mentais à moi "m'aime"), des coups de poignards que je m'infligeais ou des coups d'épée dans l'eau ..... J'ai donc fini par lâaaaaaaaaacher et j'ai pris la décision la plus juste, la plus alignée, la plus empathique, la plus empreinte d'amour inconditionnel pour moi, la plus bienveillante POUR moi et non CONTRE l'autre ou la vie : j'ai décidé de m'aimer suffisamment pour ne plus me blesser davantage, de me respecter suffisamment pour ne plus nourrir ces pensées, images, voix intérieures qui me faisaient du mal, dans un premier temps, puis, dans le répis qu'elles m'accordaient ainsi, trouver l'espace de me reconstruire, de me retrouver .... Finalement m'accorder d'avance, ce que j'attendais de la vie ou de l'autre et le miracle s'est produit, j'ai repris vie, j'ai trouvé la force intérieure et tout le chemin parcouru démarre de là .....

- ensuite il a fallu que je me pardonne de tout ce mal que je me suis fait dans l'ignorance, de tout le mal que j'ai fait à mes enfants qui contemplaient chaque jour le spectacle d'une mère décadente, de tout le mal nécessaire pour comprendre et explorer mes recoins et mes ombres. Puis le pardon est venu pour l'autre puiqu'enfin je pouvais le voir nu, le voir de l'intérieur, voir ses failles puisque j'y reconnaissais les miennes pour les avoir explorées avec empathie et humilité .... puis le fardeau s'est transformé en cadeau ...... Aujourd'hui, mon pardon grandit au début individuel, il se travaille désormais au niveau collectif et il nettoie, il balaie, il purifie, il allège et fait grandir mon coeur ....

- comment j'ai fait ? Au début comprendre dans ma chair comme je vous l'ai expliqué, puis à défaut de pouvoir cultiver de belles pensées, ne plus nourrir celles qui me faisaient du mal déjà (techniques switch, les "sentinelles", les métaphores "celle du loup en particulier" ...., la rupture énergétique de lien ....) .... ensuite une fois plus consciente, plus responsable, j'ai pu pratiquer en m'attribuant 100 pour 100 de la responsabilité de mes mémoires inconscientes individuelles et collectives ho'oponopono (désolée d'avoir réveillé cette mémoire et de la porter dans mes cellules, pardon ...... (et le lourd qui va avec), merci de m'avoir permis de l'identifier et de me la réapproprier, je t'aime (mettre de l'amour avec un grand A, dessus car il guérit tout, le je t'aime est pour moi, pour lui, elle, nous, le monde ...c'est le mot magique et la vibration guérisseuse).

- une fois le nettoyage fait en nous, la vie s'engouffre dans cette ouverture, dans ce potentiel libéré et nous emplit de nouvelles choses, d'un nouvel avenir, d'un nouveau passé revisité et porteur, d'un présent cadeau ...... 

- le pardon est un don que l'on se fait d'abord et qui coule ensuite sur les autres, il transmute puis transforme ....

- le pardon est un acte d'amour dont votre petit moi peureux n'est pas capable parce qu'il est dans la peur .... seule votre essence, votre soi, votre ..... (mettez ce que vous voulez) peut le rassurer et doucement l'inviter à se lover dans ce geste d'amour pour vous et le fera grandir par nourriture d'amour et il lâchera ses peurs .... Chaque chemin de pardon est différent, unique, et il se fait par petites touches délicates, c'est le premier pas qui compte ... ensuite c'est du gâteau .... c'est un état d'esprit, un état vibratoire, qui viennent s'installer une fois la première décision prise, qui en fait n'est qu'un accord, une porte qui s'ouvre en vous, une permission que vous vous donnez et le reste suit ......

- la question à vous poser : qu'est ce qui vous empêche de pardonner ? Quel bénéfice secondaire en tirez vous aujourd'hui ????? Soyez honnête avec vous vraiment comme je l'ai été ici en vous avouant mes propres bénéfices secondaires à rester longtemps dans l'autoflagellation ....... 

- Les "je ne sais pas" "c'est trop dur" "facile à dire mais pas à faire" "comment faire" sont de mauvaises réponses .... parce qu'une fois la vraie décision prise, la vie automatiquement vous envoie les MOYENS de réaliser ce que par votre décision vous venez de vous attirer .... si vous n'avez pas encore les moyens de le faire, c'est que votre décision intérieure n'est pas prise, votre choix pas franc (libre arbitre), votre porte fermée ..... mais un jour elle s'ouvrira ... le plus tôt est le mieux car entre temps votre inconscient est obligé de vous prévenir par des émotions inconfortables, voire des somatisations et plus tard des maladies qu'il utilise pour vous "soigner" malgré vous ....... c'est ainsi et l'autre n'y est pour rien puisqu'il n'est qu'un prétexte ou une projection de ce que vous ne pouvez pour l'instant regarder en vous ...... mais cela viendra .... ou pas ......

- que la vie vous guide, que votre petit moi se rassure, que votre Soi vous inspire ....

Bonne route les ami(e)s, bien à vous

Je viens du même endroit que vous et vais vers l'envers de moi même qui m'instruit chaque jour un peu plus sur la réalité. Hypnologue, Coach intuitive, psychoénergéticienne, auteure, conférencière et animatrice du groupe privé  Femmes Alchimistes "prem's" (programme à venir, inscrivez vous sur femmealchimiste.com) (consultations en ligne et au cabinet au compte goutte désormais me contacter ....accéder à l'espace membre privé me contacter ...) me lire aussi sur revelessencedefemme.net

Je viens du même endroit que vous et vais vers l'envers de moi même qui m'instruit chaque jour un peu plus sur la réalité. Hypnologue, Coach intuitive, psychoénergéticienne, auteure, conférencière et animatrice du groupe privé Femmes Alchimistes "prem's" (programme à venir, inscrivez vous sur femmealchimiste.com) (consultations en ligne et au cabinet au compte goutte désormais me contacter ....accéder à l'espace membre privé me contacter ...) me lire aussi sur revelessencedefemme.net

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Y
Bonjour,<br /> <br /> "- Les "je ne sais pas" "c'est trop dur" "facile à dire mais pas à faire" "comment faire" sont de mauvaises réponses"<br /> Certainement pas. Il ne suffit pas de dire "qu'on on veut on peut", ce n'est pas comme ça que ça marche. S'il suffisait de vouloir pour pouvoir, ça se saurait depuis le temps. Facile à dire mais pas à faire EST un argument parfaitement recevable. Pas satisfaisant certes, mais tout à fait RE-CE-VA-BLE. <br /> Ici dans la vraie vie (la seule et unique vraie vie, cette bonne à rien qui est cruelle et irresponsable) c'est réellement plus facile à dire qu'à faire. <br /> Car pardonner/se pardonner ce n'est clairement pas facile. Nier cette évidence est justement un très mauvais argument.<br /> D'ailleurs vous le reconnaissez vous-même au_dessous : mais cela viendra .... ou pas ......" Ou pas du tout, en effet.<br /> <br /> Malgré tout cet article n'en est pas moins très intéressant bien que finalement il ne dise pas du tout "comment convaincre ton petit moi de te faire le cadeau du pardon", ce qui est dommage.<br /> <br /> Car je cherche aussi, avec dans mon cas une petite difficulté, si on peut dire...Je suis encore capable de tenir encore longtemps, devenu capable de faire payer cher à ceux qui me blessent encore ou tentent de me blesser encore, comme quelques chefs d'entreprises arrogants que je dois rencontrer régulièrement au boulot par exemple. Quelques uns ont dépassé les limites et les retours de manivelles cinglants les ont remis à leurs places, maintenant ils me voient comme un diable et se tiennent tranquilles quand j'approche. Ils connaissent à leur tour le ressentiment et la colère, perpétuelle qui va avec. Ca leur apprendra.<br /> Reste que même si désormais je ne suis plus victime je n'en suis pas moins "infecté" par pas mal de blessures diverses et anciennes, je voudrais bien sortir de cette longue spirale qui a débuté pratiquement à ma naissance avec des parents pas top (surtout un père idiot, alcoolique et violent ) et n'a toujours pas cessé depuis et "vivre" en vrai.<br /> Il me faut donc passer aussi par cette cas "pardon"...et je cherche toujours comment y arriver....c'est --réellement-- plus facile à dire qu'à faire...
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E
D'après votre partage oui Yannick vous en êtes loin et vous fonctionnez encore sur le mode défensif en remettant la faute sur les autres, vos parents, les chefs d'entreprises etc .... les autres sont une conséquence pas une cause. Ils sont la conséquence du mode réactif qui s'enclenche quand nos blessures sont touchées, les blessures vous appartiennent en propre, vos émotions et les parties de vous dont vous avez besoin de vous occuper, les autres y compris dans les couples ne viennent qu'appuyer sur vos points faibles, comme je l'ai fait par mon discours. Alors devons nous supprimer tout ce qui active nos blessures et émotions, le monde que vous dîtes la vraie vie qui apparemment a l'air pas sympa du tout, ou bien simplement voir un thérapeute, pratiquer la communication non violente, vous occuper de ces parties de vous ??? La vraie vie n'est pas celle que vous vivez ou projetez, la vraie vie c'est quand vous pouvez enfin être vous même, sans besoin de vous défendre et d'adapter vos comportements en fonction des autres, ou pour ne pas être blessé, la vraie vie nous rend heureux et libre !! Ensuite c'est une décision et en effet chacun la prend ............. ou pas ! Je l'ai dit mais je l'ai FAIT aussi et même si c'est difficile c'est un chemin qui nous enrichit et nous grandit et nous met ensuite en harmonie avec les autres y compris au boulot (dont d'ailleurs votre vrai moi a certainement envie de changer pour faire quelquechose qui lui ressemble mieux), c'est un chemin de responsabilité qui est le contraire de la victimisation dont vous n'êtes pas sorti apparemment car vous vous sentez toujours assailli et avez besoin de vous transformer en "bourreau" de vous "venger". Vous pouvez sortir du jeu victime bourreau sauveur bien connu par exemple .... il y a tant de chemins qui mènent vers le pardon, le don à soi, l'amour et le respect de soi, de SOI et aussi de ce petit moi qui a bien peur, cette partie de vous que vous pouvez aussi prendre sous votre aile et laisser grandir. Vous n'êtes pas ce que l'on vous a fait mais ce que vous faîtes de ce que l'on vous a fait !! J'y suis passée, j'appelais la "vraie vie" un monde de chacals et puis ........... la vraie vie est devenue un monde harmonieux et je ne vois plus de chacals ... le monde est le reflet de notre intérieur et de ce que nous projetons sur lui, les rencontres ne sont jamais des hasards et viennent vous parler de vous et du chemin qu'il vous reste à parcourir, bonne route, bien à vous, Elisabeth
N
bonjour, <br /> <br /> je découvre par hasard votre blog par le biais de votre article sur les 5 blessures de l'âme et puis de fil en aiguille je suis arrivée à celui ci dans lequel je me reconnais et m'identifie. Je suis à un moment de ma thérapie où je prends conscience que oui j'ai des blessures qui expliquent certains de mes fonctionnements, comportements inconscient jusqu'à présent. Puis je les ai découvert, j'ai aussi compris d'où ils venaient et pourtant je stagne. Et cette stagnation voir parfois ce retour en arrière est si j'arrive à être honnête avec moi le fruit d'une resistance comme si j'avais besoin de cette image de victime, comme si je ne pouvais pas exister sans. Sauf que maintenant j'ai compris qu'il va falloir m'en détacher si je veux vraiment évoluer et être heureuse. Je crois que ça va être long mais votre article me donne l'espoir de parvenir peut être un jour à me pardonner être en paix avec moi même et même peut être m'aimer pour ce que je suis réellement.
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E
Oui "n" vous avez pris conscience et entamé le chemin, ce ne sera pas forcément long et pas forcément difficile, car la voie de guérison est belle et jonchée d'expériences riches, beaucoup moins souffrante que la position de victime, je peux vous l'assurer je l'ai parcourue ......Allez faire un petit tour du côté de mon nouveau blog delautrecotedumiroirnarcissique.com et abonnez vous, je sors d'ici demain soir je pense, une vidéo qui va vous enrichir et vous inspirer. Bravo pour votre parcours, pour votre engagement envers vous m'aime et merci de votre passage et témoignage ici. Bien à vous. Elisabeth
M
Bonjour Elizabeth,<br /> <br /> <br /> En lisant cet article, je lis ma vie, mon enfance, mon adolescence.<br /> Pour sortir de la rumination et pouvoir se pardonner, en parler avec un psy permet de mettre des "mots" sur les douleurs, les situations vécues. Ecrire le passé est une chose importante, avec tout le bien que nous pouvons nous donner et semer à l'intérieur de nous qui finira par grandir...<br /> <br /> Reconnaître la valeur et le sens des mots est important. Par exemple, le mot "pardonner", je croyais que celà voulait dire "effacer l'ardoise et reprendre la relation comme si de rien n'était". Le jour où j'ai compris le vrai sens du mot pardon, ça a été une première libération.<br /> J'ai arrêté de culpabiliser, et, j'ai coupé la relation en pardonnant bien évidemment, ce fut le premier geste de respect envers moi-même. Geste fondamental.<br /> Ce que j'avais appris de mes parents, c'était d'encaisser et oublier, c'était ça le pardon selon eux.<br /> Mais quel parent peut demander et exiger d'un enfant d'encaisser, se taire ET d'oublier comme si rien ne s'était passé ? Là était l'aliénation.<br /> Le psy hallucinait quand je lui ai raconté celà.<br /> Il m'a encouragée à couper tous les liens toxiques. Certes, je suis seule, j'ai souffert de cette solitude brutale, mais je suis libérée de contraintes aliénantes.<br /> <br /> Je pense qu'il faut réellement reprendre le passé point par point pour en nettoyer les horreurs et remettre les choses à leur vraie place. <br /> <br /> Récemment, j'en ai parlé à un ami, il m'a dit juste celà "Ces gens n'en valent pas la peine, pourquoi tu t'obstines à maintenir le lien ?"<br /> <br /> Parce que je les aimes, voilà le piège c'est ma famille, malgré tout le mal fait et commis, je les aime. Mais je suis obligée de couper court, pour me protéger de leurs folies.<br /> <br /> Reconnaître "la réalité" telle qu'elle a toujours été, là est la guérison. Ensuite, effectivement, le pardon à soi-même peut-être enclenché, mais pas avant de comprendre et avoir pris conscience du vécu réel. Remettre les choses à leur place, permet de retrouver sa vraie place dans la vie.
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E
Bravo vous êtes sur la voie Muriel et personne même pas votre ami ne sait mieux que vous ...... bien à vous Elisabeth